A l’issue de la cérémonie de commémoration, Jazzlann anime l’apéro servi dans le hall de la Mairie, et rappelle ainsi que…
Les soldats américains noirs ont débarqué fin décembre 1917 à Brest au son de leur Memphis Blues, emmenés par un chef d’orchestre aux larges épaules nommé James Reese Europe. L’histoire de ce dernier se confond avec la guerre et entrouvre celle du jazz en France. Certes, le ragtime s’était déjà disséminé depuis les Etats-Unis avant 1914, mais cette bande de musiciens combattants joue du «jass», comme on l’écrit alors, maniant avec virtuosité l’art de la syncope – le déplacement d’une note, qui crée un effet rythmique – et de l’improvisation. «Ces musiciens s’expriment enfin ! Ils jouent des notes qui ne sont pas inscrites sur leur partition, en dit le professeur de musicologie Philippe Gumplowicz. Ils se lâchent dans un monde encore corseté. C’est toute la musique du XXe siècle qui apparaît là.» …. [lire l’intégralité de l’article de Libération].
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