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Basin Street Blues (Spencer Williams) 1926

Basin Street, rue du quartier français de la Nouvelle-Orléans, a inspirée cette chanson à Spencer Williams dont le couplet a été composé par Glenn Miller et Jack Teagarden. Standard du Dixieland, autre nom du jazz New Orleans, ses enregistrements les plus célèbres sont ceux de Louis Armstrong, Benny Goodman ou Miles Davis.

– Mo Better Blues (Bill Lee) 1990

Bill Lee signe la musique du Film du même nom et réalisé par son fils Spike Lee. Ce film raconte la vie d’un musicien de jazz de l’apprentissage au succès. La musique est interprétée par le quartet du saxophoniste Brandford Marsalis et Terence Blanchard.

 

– Cantaloupe Island (Herbie Hancock) 1964

Morceau du quatrième album du pianiste Herbie Hancock; “Empyrean Isles” sorti en 1964 avec Freddie Hubbard (Trompette), Ron Carter et Tony Williams à la rythmique. Ce morceau devint célèbre pour son riff de piano funky. Il a été repris de nombreuses fois, notamment par le groupe d’acid jazz US3.

 

– Tuxedo Junction (Erskine Hawkins, Bill Johnson) 1939

Composé par le Trompettiste Erskine Hawkins et le contrebassiste Bill Johnson, Tuxedo Junction fait référence à un club de Jazz situé à Birmingham en Alabama, lieu de naissance du trompettiste. Le morceau connaitra un grand succès et sera repris par de nombreux Big Bands, notamment celui du célèbre Tromboniste, Glenn Miller.

– Nostalgia in Times Square (Charles Mingus) 1959

A l’origine composé pour la musique du film de John Cassavetes; “Shadows”, il a été enregistré sur l’album “Jazz Portraits :Mingus in Wonderland”. C’est un blues de tempo medium, avec une structure harmonique unique.

– Just a Closer Walk with Thee (Traditionnel)

Gospel chanté ou interprété lors des jazz funerals de la Nouvelle-Orleans, d’un auteur inconnu mais le morceau semble daté du 19ème siècle. Il devint populaire dans les églises afro-américaines dans les années 30 et depuis il est repris et enregistré par de nombreux artistes.

– Royal Garden Blues (Clarence et Spencer Williams) 1919

Chanson basée sur un blues composée par Clarence et Spencer Williams, deux musiciens (sans lien familial) de la Louisiane. Basée sur un riff, ce qui est nouveau à l’époque, elle a été popularisée par l’Original Dixieland Jazz Band. Son nom vient du Royal Garden Dance Hall de Chicago.

– Song for my Father (Horace Silver) 1964

Horace Silver, pianiste américain originaire du Cap-Vert, a composé cet album de jazz métissé pour son père, John Travares Silver, qui figure sur la photo de la pochette de l’album. Ce morceau est devenu depuis un standard du latin-jazz.

– The Preacher (Horace Silver) 1956

De l’album “Horace Silver and the Jazz Messengers”, groupe de jazz mythique qu’il créa avec le célèbre batteur Art Blakey, le morceau “The Preacher” était écarté de l’album par le producteur car il le jugeait trop “vieux style”. Silver et Blakey ont insisté pour le maintenir et il est devenu, par la suite, un standard incontournable.

– Mood Indigo (Duke Ellington) 1930

La composition de cette chanson est mise au crédit de Albany Bigard, Duke Ellington et Irving Mills pour les paroles. Pourtant cet air aurait été emprunté à Lorenzo Tio et s’appellerait à l’origine “Dreamy Blues”. Pourtant l’air de “Mood Indigo” restera étroitement lié à l’oeuvre de Duke Ellington et sera un de ses plus grands succès.

– My Little Suede Shoes (Charlie Parker) 1951

Morceau du “Bird”, surnom de Charlie Parker, qui a la particularité d’être de style “Latin”, alors que la grande majorité des compositions de Parker sont d’un style “Be Bop”. Cela confère à “My Little Suede Shoes”, en tout cas pour le grand public, un aspect lyrique plus facile d’accès que les nombreux thèmes bop de Charlie Parker.

– Saint James Infirmary (Joe Primrose)

Chanson folk américaine d’origine inconnue, elle est basée sur une chanson folklorique traditionnelle anglaise du 18ème siècle. Elle est pourtant souvent attribuée à Joe Primrose (de son vrai nom Irving Mills, manager de l’orchestre de Duke Ellington). Elle devint célèbre en 1928 suite à l’enregistrement de Louis Armstrong.

– Tenor Madness (Sonny Rollins) 1956

Sur l’album du même nom, Tenor Madness est adapté d’un blues en douze mesures connu sous le nom de “Oop Bop Sh’Bam”. Ce morceau, avec sa melodie blues, est devenu un grand classique du saxophoniste Sonny Rollins, et est surtout connu car il propose une rencontre entre deux grands noms du saxophone; Rollins et John Coltrane. Les deux instrumentistes dialoguent et échangent sur 4 mesures.

– Lullaby of Birdland (George Shearing) 1952

Chanson composée en 1952 par George Shearing, ainsi que George David Weiss pour les paroles, elle est dédiée à “Bird” Charlie Parker et au club de jazz de New York, le “Birdland” nommé en l’honneur du saxophoniste. Elle fut chantée par de nombreuses personnes, les plus célèbres sont Ella Fitzgerald et Sarah Vaughan.